Les producteurs d’amphores étaient généralement installés dans les endroits où l’on trouvait de l’eau, de l’argile et du bois afin de fabriquer leurs amphores.
Celle-ci était utilisée pour le transport et le stockage de très nombreux produits. Afin de la rendre étanche, l’intérieur de l’amphore sera alors poissée à la résine de pin pour le transport de vin, de vinaigre, garum,… puis bouchée avec du liège et recouvert d’un deuxième bouchon coulé en argile.
Elles n’étaient jamais poissées lorsqu’il s’agissait d’huile, miel, olives, épices, fruits secs (dattes, raisins, figues), crustacés ou conserve de gibier.
Elles servaient aussi pour le transport de goudron, résine ou de chaux.
Les amphores transportées dans des bateaux marchands étaient disposées au fond des calles dans du sable et des branchages afin de les maintenir.
Les potiers marquaient leurs amphores d’un tampon en bronze, donnant ainsi des informations sur leurs origines de fabrication, leurs contenus et leurs destinations. Leurs formes particulières, les lèvres, le col, les épaules, la panse et le pied, permettait aussi de les identifier.
Vide, l’amphore était rarement réutilisée. Elle pouvait être broyée pour la composition de mortier au tuileau Romain, utilisée comme canalisation ou parfois servir de cercueil pour une sépulture.
Le mont Testaccio à Rome s’est ainsi formé par l’accumulation de débris d’amphores.